2 façons de vendre en ligne
Je vends et j’achète sur le net presque quotidiennement. Je vends en ligne depuis près de 5 ans et j’achète en ligne depuis plus longtemps encore. Pour vendre en ligne, il est inévitable d’acheter aussi en ligne ou tout du moins de comprendre comment se passe l’achat pour l’internaute. Et rien de mieux pour comprendre que d’expérimenter par soi-même. C’est un peu comme pour écrire, bien écrire, il faut lire, beaucoup lire… A force de faire, de refaire, de de tester et de re-tester, j’en suis arrivée à la conclusion qu’il y avait 2 façons d’acheter et donc forcément 2 façons de vendre :
- La façon “naturelle” : on a besoin de quelque chose (ou pas forcément d’ailleurs), on tape sur un moteur de recherche quelques mots clés, on se ballade sur le net, on regarde les prix, on se laisse séduire, on achète. Autant vous dire que ce type de ventes est réservées selon moi aux gros du net. Ceux qui sont assez puissants pour apparaître en tête des résultats de recherches, pour ressortir sur les mots clés que vous avez tapés, pour suivre votre activité de site en site et ressurgir ensuite dans vos fils d’actualités sur les réseaux ou sur les blogs que vous visitez….
- La façon “affective” : on achète parce qu’il y a un vrai lien affectif, on achète parce que l’on connaît le vendeur, on apprécie son travail, son univers, on partage ses valeurs. On donne du sens à son achat. C’est un achat réfléchi qui n’arrive pas par hasard. Autant vous dire que pour obtenir ce genre d’achats, il faut être patient parce qu’une telle relation de confiance met du temps à se construire.
Quand on est une entrepreneuse créative, parmi tant d’autres – c’est souvent le sentiment que vous avez quand vous me parlez de votre activité lors d’une séance de coaching – faire sa place n’est pas chose facile. Pour ne pas être une créatrice perdue dans la foule de toutes celles qui essaient, pas toujours légalement, voire se servent sans gêne du travail des autres, il est primordial de se distinguer par une différence singulière. Ça vue dire quoi ça ? Cela signifie qu’il va falloir donner du sens à votre business créatif pour que le client lui comprenne votre raison d’être et perçoive votre valeur ajoutée.
PS : Mmmmmm oui pas évident comme réflexion, je vous l’accorde. Pour vous aider à trouver cette valeur ajoutée, cette différence singulière qui fera acheter le client chez vous et non ailleurs, n’hésitez pas à me solliciter pour que nous en parlions ensemble lors d’une séance de coaching !
Emilie
26 février 2016 at 15 h 39 minNous sommes d’accord… Depuis que je vis dans les Landes j’ai appris à faire mes achats sur le net car je n’ai pas tout à proximité et mon comportement est bien le 2 😉
Nolwenn galissiaz
26 février 2016 at 16 h 36 minBonjour, super cette article! Je suis bien d’accord avec vous. Avant c”était plutôt le cas 1 pour moi , maintenant je réfléchis beaucoup et valorise le fait main (surtout depuis que j’ai commencé à coudre pour mes filles ). Je suis actuellement dans cette démarche, de savoir ,si je me met en micro entrepreneur, comment ne pas me noyé dans la masse…. Très dificile!
Aline - Inspiré et Créé
26 février 2016 at 18 h 09 minBon article! C’est vrai qu’il faut du temps pour construire entre le client et le vendeur, en tout cas, je trouve que les blogs aident, cela permet aux clients de connaître en profondeur l’univers du vendeur.
Je me demandais aussi si tu as déjà pu tester l’expérience de vendre tes créations aux revendeurs/concept stores? Si oui, serait-il possible que tu nous en parles dans un article? car je compte m’y atteler cette année, je suis en train de constituer mon catalogue et j’aimerais avoir le plus d’infos possible!
Bon week-end à toi!
Sophie-Charlotte Chapman
29 février 2016 at 13 h 12 minje n ai qu un produit en nom propre le HAPPY MAIL kits, mes livres sont vendus et distribues par les editeurs mais nous en parlons a la fin de notre livre Vendre et mettre en avant ses creations…
Sady Valérie
27 février 2016 at 8 h 07 minCe que tu dis dans la deuxième façon de vendre me fait penser à ce que ma conseillère à la CCI m’a dit au dernier rdv : “Restez-vous même, ça prendra un peu plus de temps à se mettre en place que quelqu’un qui sait se vendre, mais ça marchera parce que vous êtes authentique et attachante, vous créerez les liens dont vous avez besoin pour fidéliser vos stagiaires et clientes”
Et pourtant au premier rdv, elle m’a dit “Je ne suis pas convaincu que votre projet marche”
Aujourd’hui j’ai établi une relation de confiance avec mes clients et mes stagiaires, et selon leurs moyens, ils aident mon entreprise à grandir.
Sophie-Charlotte Chapman
29 février 2016 at 13 h 10 minje suis contente de voir que les CCI commencent à comprendre, leur job n est pas de juger mais bien d accompagner les porteurs de projets