Ce titre de Théodora Méneur et de Zoé de las Cases me parle tout particulièrement en ce moment. Je l’ai acheté pour mes enfants au début de l’été et il leur a tout de suite plu. On y trouve des “vrais métiers”, de ceux qu’on ne nous apprendre pas/plus vraiment à l’école et de ceux qu’on peut aussi s’inventer parce qu’après tout il n’y a pas vraiment de diplôme pour devenir écrivain par exemple.  On sort aussi des clichés que sont l’avocat, le véto, le dentiste, c’est métier quelque fois un peu tout “fabriqués” et normés.

Quand j’étais petite, je voulais devenir premier ministre, persuadée qu’un président ne servait pas à grand chose, je n’avais pas totalement tort mais  une chose est sûre , je ne pourrais pas faire de politique , je suis bien trop brute de décoffrage, pas assez diplomate,  bien trop passionnée pour m’accommoder des discours socialement corrects qu’il faut tenir en publique. Aujourd’hui, je n’ai pas vraiment de métier , je suis “formatrice”…. Un bien grand mot, pour pas grand chose, j’accompagne des adultes dans leurs parcours professionnels et dans leurs projets, j’écris aussi. J’ai des idées, plein d’idées, est ce que ça peut compter  comme métier ça ?

Je crois surtout que comme beaucoup de femmes que je rencontre sur la toile, j’ai choisi de faire mon métier toute seule, de faire ce que je sais faire tout en m’occupant des mes enfants. Mais il est difficile de trouver l’énergie dont j’aurais besoin en cette rentrée 2015 pour donner un coup de fouet à mon activité, je consacre la plupart des mes journées aux enfants : le petit dernier ne va à l’école que le matin et refuse de faire la sieste l’après-midi un jour sur deux. Je dois retrouver un nouveau rythme, une nouvelle organisation. Il faut du temps pour que tout se rode, que chacun trouve sa place dans cette nouvelle configuration. Bref, je me sens quand-même bien plus à ma place qu’il y a un an quand j’avais la sensation de faire partie du décor.