Quand Sarah m’a contacté en janvier, elle cherchait un stage de 4 semaines pour sa deuxième année d’école. Sarah est une photographe étudiante à l’Ecole des Gobelins.  Elle est jeune mais a surtout beaucoup de talent. Je l’ai orienté vers une amie rouennaise et je lui ai aussi parlé d’un projet que j’avais dans un coin de la tête, comme ça pour voir… . Et puis Sarah a tout compris, elle a dit banco on y va, on les fait ces photos ! C’est alors que j’ai commencé à contacter des entrepreneuses créatives de mon carnet d’adresses normand pour leur demander si elles accepteraient de jouer le jeu : d’ouvrir les portes de leur atelier et/ou de leur boutique pour se confier à l’objectif d’une jeune photographe aussi talentueuse qu’elles. Se faire photographier en travaillant, tout en parlant de son activité, n’est pas un exercice facile.

Mais elles y sont arrivés parce que ce projet photographique a surtout pour but de :

• promouvoir l’entreprenariat au féminin
• mettre en avant des métiers méconnus
• montrer qu’on peut faire des ses mains son métier
• les domaines d’intervention des femmes sont aussi varies que créatifs
• d’informer les femmes d’aujourd’hui aux métiers sur que le fait-main peut offrir
• de sensibiliser les jeunes femmes encore en école aux carrières “atypiques” possibles

L’exposition se déroulera sur Rouen sur un week-end à la galerie L’Etabli les 17/18/19 juin prochains.

Ce projet rassemble un bel éventail de savoir-faire varies, qui reviennent aujourd’hui au gout du jour : couture, broderie, pâtisserie, savonnerie, dessins, découpe du papier, décoration, restauration, animation… Les metiers du fait-main jouissent d’une grande diversité. Leur potentiel en terme d’emploi (pour soi et pour les autres) mérite d’être connu et reconnu. Cette exposition a donc pour vocation de montrer qu’il est possible de sortir des sentiers battus pour vivre sa passion au quotidien. Et puis aussi, pourquoi pas, de faire naitre de nouvelles vocations….

Mais un tel projet a un coût…. J’ai rassemblé toutes les dépenses à prévoir dans un budget revu et corrigé à plusieurs reprises pour en sortir un chiffe rond de 1400 euros qui permettra la location du lieu, l’impression des photos et la communication autour de l’évènement. Pour les réunir, je me suis lancée dans une campagne de “crowdfunding”, comprenez de financement participatif, à laquelle toute personne emballée par ce projet peut contribuer en y apportant la somme de son choix. Vous pouvez découvrir les contreparties et la présentation complète du projet sur le site communautaire Ulule, choisi pour l’occasion et y contribuer vous aussi, en suivant ce lien :

http://fr.ulule.com/portraits-dentrepreneuses/