C’était hier soir la dernière. J’ai refermé doucement la porte de la boutique. Comme on quitte une maison et qu’on en rend les clés, sauf que dans mon cas, je ne l’ai pas fermée à clé et je ne l’ai pas vendue non plus… Je l’ai laissé là, vide, mais toujours là, comme un monument du passé qui nous rappelle notre histoire. J’ai pris le temps, tout au long de ce mois de janvier, de faire le ménage, de vider peu à peu son contenu. Comme une maison que l’on quitte, j’ai fait mes cartons, j’ai préparé le départ pour ne pas partir en voleuse, à l’arrache…

Je sais désormais que j’ai pris la bonne décision, qu’elle ne me manquera pas, j’y ai passé de bons moments, fait de belles rencontres mais il existe bien d’autres endroits pour en faire, sur le net comme en vrai. Vous avez été nombreuses à m’écrire et a aimé cette analogie d’une maison qu’on quitte. Pour le moment je suis donc en transit, je ne sais pas encore exactement où je vais, ni même quand et comment je poserai à nouveau mes valises.

Je pars un peu à l’aventure en somme, avec en point de chute ce blog sur lequel je vais continuer de publier mes observations, mes réflexions, mes bons moments. Je reste donc ici, pas bien loin, toujours disponible, toujours à l’écoute, toujours curieuse… J’ai beaucoup beaucoup de lectures qui m’attendent, des livres, des magazines, des articles de blog, des conférences auxquelles assister, des formations auxquelles je me suis inscrite. Il y a tellement de choses à faire, d’autres pistes à explorer que celles pour lesquelles nous pensions être destinées. Je n’ai pas vraiment peur, je sais depuis mon licenciement que les reconversions ou plutôt les évolutions sont possibles et combien elles sont enrichissantes. C’est normal de changer, ce qui n’est pas normal c’est de ne pas profiter, de finalement pas ou plus se faire plaisir, de ne pas s’épanouir. Faire des choix, prendre des risques, donner du sens, entreprendre en 2017 … profitons de cette chance.