Savoir-Faire
Vous l’avez peut-être remarqué dans mes posts, j’aime commencer mes articles par une petite expérience personnelle, car c’est dans ma vie de tous les jours que je puise les exemples qui illustrent les messages et les conseils que je veux vous faire passer. Aujourd’hui c’est l’histoire de Pauline, étudiante vétérinaire, qui repique sa première année et doit passer l’anglais au rattrapage. Elle m’est envoyée par mon cousin qui compte sur mon bilinguisme et mes compétences pédagogiques pour l’aider à réaliser l’impossible : la faire passer de 6 à plus de 10 avec seulement un mois pour s’y préparer, c’est sa dernière chance et la 6ième fois qu’elle passera cet exam.
Comme dirait Barney dans How I Met Your Mother, j’avais limite envie de faire un High5 en m’écriant : Challenge accepted !
source : http://www.triphappy.net/category/tv/
Sauf que j’ai vite déchanté en voyant la pile de cours qu’elle m’a déposé. J’avais soudain l’impression d’être une avocate avec un dossier de 10kg sous le bras allant plaider contre la terre entière que n’importe qui peut réussir son test d’anglais sans pour autant parler anglais….
Le niveau de Pauline était ce qu’il était, il aurait pu être pire, mais elle aurait pu apprendre tout le vocabulaire du Petit Robins que ça n’aurait rien changer. J’aurais pu la forcer à me parler in english pendant des heures, la forcer à regarder des films en VO sans sous-titres ou encore lui faire copier la liste des verbes irréguliers dans tous les sens, elle n’aurait pas pour autant réussi son épreuve. S’il y avait bien une difficulté majeure dans ce test, c’était la complexité des exercices et de leurs consignes. Appréhender correctement un exercice de langue ne relève pas de la faculté de chacun à manier une langue étrangère mais bien de sa faculté à le “travailler comme il faut”.
J’ai donc mis à profit le peu d’heures que nous avions ensemble pour lui faire prendre conscience de sa façon de faire et de LA meilleure façon de faire dans son cas. En d’autres mots : il lui fallait revoir toute sa méthode et prendre l’exercice dans l’autre sens. C’est une technique bien connue qui a rapidement fait ses preuves. En effet, la complexité du partiel rajoutait à son handicap de départ : ses lacunes en anglais…. Le soir même de notre première rencontre, Pauline m’a envoyé un sms me disant qu’elle avait réussi à refaire un exercice seule ! Première victoire intérieure…. J’ai attendu avec impatience ses résultats le 4 septembre dernier au soir (quelle idée de publier les notes à 22h !) et puis j’ai reçu son dernier message qui me remerciait car elle avait obtenu un petit mais joli 11 sur 20…. J’avais fait mon travail : celui de lui faire passer la barre fatidique des 10.
Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela, me demanderez-vous après ces 4 paragraphes …. Pour essayer de mettre en évidence, que tout aussi créative et passionnée que vous soyez, si vous n’avez pas la méthode pour vendre vos créations, le succès de votre entreprise n’en sera que plus incertain. Alors oui il y a aussi d’autres paramètres à prendre en considération : comme la notion de temps et de conjoncture. Facteurs qu’on ne maitrise pas seule. Mais une chose est certaine : il vous faut de la méthode et la méthodologie ça se travaille, ça s’apprend !
Vous me direz alors : “bon donc je fais quoi ?”. Si vous n’avez pas encore lu le livre “Vendre et mettre en avant ses créations” (ed. Eyrolles) je vous dirais de commencer par ça. et puis je vous dirais de laisser décanter, de voir ce que vous avez réussi à mettre seule en place. Enfin, je vous dirais qu’il est bon d’avoir un oeil extérieur et je vous inviterais à prendre le thé …..
Mais je crois que ce qui a été le plus probant dans cette expérience, à travers laquelle vous vous reconnaîtrez sûrement, c’est que ce dont elle avait vraiment c’était “quelqu’un pour la booster”, lui dire ce qu’il fallait faire, la motiver et la rassurer car soyons honnête son niveau était loin d’être catastrophique mais devant la tâche à accomplir, elle s’était sentie submergée. Mon intervention lui a redonné confiance en elle et lui a permis de ne plus douter. Si vous aussi, vous avez besoin d’une telle intervention alors contactez moi et nous pourrons discuter ensemble de la formule de coaching qui vous conviendra le mieux … Rendez-vous sur mon site pour les découvrir !
Amélie
24 septembre 2014 at 17 h 36 minMerci, c’est exactement pour ça que je suis passée par une agence pour ma création d’entreprise ! Oui, ça va me coûter, mais oui, ça va me booster pour aller plus vite et mieux (parce que gérer le juridique, la compta et le marketing d’une boite où j’aurai un associé, un local, et tout plein de bazar à gérer, moi je ne saisp as par où m’y prendre). La preuve en est à l’heure actuelle : je me plonge dans mes contacts, mes devis, ce que je vais pouvoir proposer, je fais ma part du boulot, pendant que mon agence me trouve un local, bosse le prévisionnel et toutes ces choses que je ne connais probablement pas ! Mieux, ils préparent aussi ma formation pour que je prenne le relai une fois l’affaire lancée !
L’accompagnement, l’aide, le fait de faire “à deux”, il n’y a que ça de vrai ^^
Craftinelle
2 octobre 2014 at 21 h 25 minJe confirme ce que tu dis, on peut apprendre sa lecon par coeur et rater son exam quand meme parce qu’on n’a pas la bonne méthode de travail.
Pour ma part, j’avais beau à apprendre toutes mes lecons au lycée, j’avais quand meme des mauvaises notes parce que ma methodologie de redaction de commentaire et de dissertation n’etait pas bonne….
et concernant, ton ptit chef-d’oeuvre : OUI TON BOUQUIN EST SUPER ! Avec ce bouquin, je me suis fait carrément une to do list pour chaque thématique (JURIDIQUE, LOGISTIQUE, MARKETING, COMPTABILITE, RESEAUX SOCIAUX….)
Sophie-Charlotte Chapman
2 octobre 2014 at 21 h 28 minmerci ! ça fait plaisir à entendre (pour le bouquin 🙂