DEUIL, MIEUX SE CONNAITRE, VIVRE SLOW

10 LIVRES QUI AIDENT A VIVRE LE DEUIL

Cela fait plus d’un an que je traverse cette bien triste et pénible épreuve, qui je pense, s’achèvera avec ma propre mort. Vivre la perte de son mari si jeune, à à peine 4O ans, n’est pas tout à fait dans l’ordre des choses. On s’imagine vieillir ensemble, on se projette sur la vie que nous aurons quand les enfants seront grands et auront quitté le nid, on construit des projets… qui ne verront jamais le jour car aujourd’hui la team conjoints n’est plus.

Parmi les conseils reçus depuis ce mois de février 2020, il y a ces nombreuses lectures spécialisées, dédiées aux deuil et plus précisément des fois aux veuves et veufs. Alors je me suis remise à lire, le soir dans mon lit. Je lis trente minutes, difficilement plus, et ce n’est pas l’envie qui me manque, mais mes yeux se ferment de fatigue après des journées désormais si chargées.

J’ai décidé de lister ces ouvrages ici toujours dans l’optique que mon expérience pourra en aider d’autres, tout comme l’expérience d’autres veuves avant moi m’a aidée.  Je suis persuadée que nous avons tous ici, sur cette Terre une mission, la mienne, je le sais, est la transMission.

Attention : avant de continuer la lecture de cet article, sachez que ces titres s’adressent à un public adulte et ne traitent pas du deuil chez l’enfant orphelin d’un parent. Certains titres pourront aussi vous sembler farfelus, notamment ceux concernant la médiumnité, et pourtant c’est certainement dans ces livres, aidée par ma propre spiritualité, que j’ai trouvé le plus grand réconfort et la plus réelle des espérances pour continuer mon chemin de vie. Tous les coeurs en deuil ne pourront adhérer à de tels propos, nombreux sont aussi les esprits cartésiens qui discréditeront ces ouvrages, mais ces pistes de lectures restent mes recommandations personnelles, celles qui m’ont aidée et continuent de m’aider au quotidien dans ce cheminement si éprouvant.

1.Quand la mort sépare le jeune couple 

Qu’il est dur de découvrir ce titre… quand on me l’a conseillé, j’étais loin de vouloir le parcourir. Car le lire c’était accepté ma nouvelle condition de jeune femme veuve. Il y a des livres qu’on aimerait jamais lire et celui-ci en fait définitivement parti ! Je l’ai lu dans le train en partant en vacances en juillet 2020 soit cinq moi après de le décès de mon mari, et il n’aurait pas fallu que je le lise plus tôt : clairement pour lire ce type d’ouvrages, certes très utiles, il faut être prêt. J’y ai cependant beaucoup apprécié les nombreux témoignages qui rassurent a posteriori sur les comportements du conjoint survivant et de ses enfants une fois sous le coup du choc de la nouvelle. J’ai aimé aussi la dernière partie qui donne des conseils aux personnes qui vivent ce deuil à nos côtés mais ne savent pas forcément comment nous aider à l’affronter et à le traverser. J’ai moins aimé la partie consacré à la reconstruction d’une vie de couple : très certainement parce que ce sujet est loin d’être à propos pour moi. Il y a donc plusieurs lectures possibles pour ce guide selon la chronologie et l’état d’esprit de chaque conjoint touché par le deuil précoce, qui concerne sans que nous le sachions un très/trop grand nombre de français…

2. Un si grand chagrin : Réponses vitales aux inconsolables

Dans les mois qui ont suivi le décès de mon mari, j’ai reçu un nombre important de cartes de condoléances et de lettres que j’ai rangées dans une pochette que je ne suis pas prête à ré-ouvrir pour le moment… Parmi ces courriers, il y avait celui de Sarah, photographe de talent avec qui j’ai eu le plaisir de travailler en 2016. Sarah a perdu l’un de ses jeunes frères d’un accident de moto, un événement qui l’a marquée à vie (comment pourrait-il en être autrement me direz-vous ?). Dans son paquet, elle avait pris le soin de glisser deux photographies encadrées de mon petit cottage anglais dans le Kent où elle a séjourné. Elle avait aussi glissé les photocopie de pages d’un livre qui l’a beaucoup aidé dans le deuil de son frère. Ces lignes m’ont beaucoup parlé et j’ai décidé de commander l’ouvrage papier en entier. J’ai apprécié une bonne moitié du livre. L’autre est très orienté : religion. La relation au Christ de l’auteure  qui a aussi perdu son frère y est trop importante pour ma part, mais ses paroles pourront aider de nombreuses personnes croyantes endeuillées.

3. Le Test  

Ce livre m’a été conseillé par de nombreux contacts qui m’écrivent en message privé sur Instagram. Je me suis laissée tenter devant la récurrence de cette recommandation mais au format e-book cette fois. Stephen Alix, l’auteur, est un journaliste, reporter de guerre, réalisateur, et écrivain français. En 2007, il fonde l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires, consacré à l’étude des expériences humaines inhabituelles, telles que des expériences de mort imminente. Devant le sérieux d’un tel profil, on doute beaucoup moins facilement de la véracité des propos qui attendent le lecteur. Ce livre est une expérience hors-norme qu’il a mené seul : lorsque son père est décédé, il a placé des objets dans son cercueil et n’en a parlé à personne. Puis il a rencontré et interrogé six médiums qui disent communiquer avec les morts…. Les résultats de son expérience sont époustouflants. Florence Hubert dont je vous parle en 5 et 6 fait partie de ce test…. Ce livre est la preuve même de l’existence d’une communication possible avec nos morts, un réel soulagement pour moi qui vais pouvoir communiquer avec mon mari.

4. Pour que ma joie demeure 

Je l’ai lu il y a déjà un moment, donc pas en rapport avec le décès de mon mari mais plutôt celui de mon père parce que l’auteure y parle de la perte de son père justement. Un père longuement malade et invalide. Marie Perez y raconte avec beaucoup d’humilité et de sincérité combien elle a détesté être cette jeune aidante au chevet de son père mais aussi combien elle lui demande pardon. Devenue professeur de philosophie, ce livre est une déclaration d’amour à ce père paralysé qui a tant souffert. C’est aussi l’histoire d’une orpheline qui a grandi trop vite et qui explique combien la mort d’un parent l’a forgé à jamais.

5. Quand la médiumnité s’impose 

Ce livre m’a été conseillé par une amie aux aptitudes médiumniques. Je dois reconnaître que vivant moi-même parfois des expériences troublantes et des synchronicités étranges. Je me suis laissée tentée par ce livre, le premier que je lisais sur ce sujet particulier : celui de la communication avec les âmes passées dans l’au-delà. Florence Huber y raconte sa vie de médium depuis son enfance à nos jours. Il est difficile de rejeter ce récit auto-biographique tellement les faits y sont rapportés de façon réelle. Je crois que c’est le seul livre, du moins le premier, qui m’a convaincue, moi chrétienne et donc sensée croire en la Vie éternelle, sur l’après-vie, sur ce monde invisible des défunts. D’un esprit plutôt cartésien à la base, cet ouvrage m’a fair revoir ma copie et m’a ouvert l’esprit sur le monde qui nous entoure et que nous pouvons chacun ressentir.

6. Quand l’au-delà se dessine

Ce livre est le second ouvrage de Florence Hubert que je viens de citer juste avant. Il est tout récent et je suis tombée dessus à la Fnac au rayon développement personnel dans lequel j’aime me balader. Dans ce nouvel ouvrage, cette médium désormais bien connue en France y relate une bonne série de faits marquants qu’elle a vécus en lien direct avec sa médiumnité. Deux m’ont particulièrement parlés : ceux dans lesquels elle intervient aux côtés de la police criminelle pour aider les équipes à élucide deux meurtres pour lesquels ils n’ont absolument aucune piste… Ses témoignages sont bluffants et ont fini par me convaincre de l’existence d’une autre forme de vie après la mort, ce qui m’aide énormément au quotidien dans l’expérience du veuvage, car je sais désormais mon mari tout près…

7. De flic à médium

Ce petit livre, au format poche, était présenté juste à côté de l’ouvrage précédent. Je me suis laissée tenter par son petit format et son petit prix. L’auteure est normande et j’ai trouvé ce détail comme étant un clin d’oeil. Il se lit très facilement et à l’image de celui de Florence Hubert, il retrace la vie de cette femme médium qui a longtemps lutté contre l’évidence de ses facultés. Le récit y est tout aussi troublant que pour ceux dont je viens de vous parler en 5 et en 6. Je l’ai lu avec l’esprit déjà convaincu de l’existence d’un au-delà, je suis donc moins objective. Il m’a confortée dans mes nouvelles croyances/connaissances et réconfortée dans mon deuil terrestre.

8. La passeuse d’âmes, apaiser un coeur en deuil

Et jamais deux sans trois ! Ce jour là à la Fnac, il y avait aussi ce nouveau livre, écrit par une autre médium. Je n’ai pas aimé le titre premier : “Passeuse d’âmes” car j’y voyais un côté ésotérique qu’on ne ressent pas dans les ouvrages que je vous cite en 5, 6 et 7 précédemment. C’est le sous-titre “apaiser un coeur en deuil” qui m’a fait m’arrêter. Car là est bien le sujet : aider les femmes et les hommes qui traversent la dure épreuve du deuil. Quel était donc le risque que je prenais si j’achetais ce livre ? Contrairement aux autres listés précédemment, l’auteure y parle de ces facultés de communication avec les âmes dans le cas de personnes en état de conscience modifiée (dans le coma, atteintes de la maladie d’Alzheimer…) et son récit y est fascinant. Cette aide-soignante a travaillé aux côtés du Dr Charbonnier, anesthésiste – réanimateur , qui se distingue dans le monde médical et scientifique par son attirance pour la vie après la mort. On ne compte plus les ouvrages qu’il a publiés sur le sujet comme par exemple : 7 bonnes raison de croire en l’au-delà.

9. La communication induite après la mort

Je n’ai pas fini ce livre, il est assez conséquent et un peu technique mais la lecture de ces premiers chapitres m’a suffit à comprendre une notion fondamentale qui a changé tardivement ma relation à la mort et au deuil. J’ai commandé ce livre bien avant le décès de mon mari, toujours peinée par le perte de mon père en 1998, il y a si longtemps. Cette lecture avortée m’a cependant permis de comprendre que notre relation avec le défunt ne meurt pas avec son départ, elle lui continue bien après la mort.

10. Petit traité de vie intérieure 

Je n’ai pas du tout acheté ce livre dans une optique d’accompagnement au deuil. Cependant en le lisant j’ai apprécié la réflexion qu’il m’a apportée pour apaiser mon coeur en peine, même 20 ans après le décès de mon père. Une réflexion philosophique certes, mais très accessible. L’auteur est croyant et la place de la religion y est juste suffisante pour ma part. Cette année, je me suis procurée, un autre de ses ouvrages : La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent  qui est encore sur ma to-read list et attend patiemment que je le lise….

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