Acheter français – Acheter local
Acheter français ne s’arrête pas au fait-main tel que j’en parle d’habitude sur mon blog mais bien à tous les segments de marché.
Si les agriculteurs n’avaient pas bloquer les routes, ponts et villes de France récemment, je n’aurais peut-être pas eu ce déclic. Une chose est certaine, je ne supporte plus les fruits durs et sans goût de la grande distribution. J’attends désormais le mercredi après-midi pour le marché dans mon village. En fin d’été, nous allons aussi cueillir nos propres fruits et légumes à la Ferme des Hautieux près de chez nous. J’apprécie aussi l’hiver les paniers de saison proposés par Potimarron.com dans notre région.S’il y avait une ruche plus près de chez moi, nulle doute que je ferais partie de leur fidèle cliente (découvrez la Ruche qui dit oui). Remarquez une nouvelle ouvre à Rouen dans un café collaboratif très vintage : Guidoline ! Il y a aussi paraît il un magasin de producteurs locaux qui devrait bientôt ouvrir : LE LOCAL (au Havre il y a le Locavor, une communauté qui rapproche les producteurs de leurs clients finaux) Bref, j’ai l’impression que les choses bougent, que si moi grande victime du marketing, j’ai pu changer quelque peu mes habitudes de consommation, d’autres pourront aussi.
Alors oui c’est confortable et bien pratique quand on a 3 gamins de faire ses courses entre midi et deux au drive de Carouf mais je n’y prends aucune plaisir (si ce n’est peut-être l’économie de représailles que mes enfants auraient pris autrement). Mais ça n’a pas de sens. Quand je les emmène au marché, ils y rencontrent leurs copains, ils choisissent avec moi, ils m’aident à porter et j’ai vraiment l’impression de partager un moment chargé de valeurs (vous prenez juste pour une grosse cul-cul là sans doute).
En attendant, je prends de plus en plus plaisir à prendre mon temps, à sortir des circuits que nous croyons imposés. Il en existe d’autres bien plus corrects, il suffit juste de les trouver pour les emprunter. Soyons curieux, repensons notre façon d’acheter, de consommer, de nous approvisionner. Et quoiqu’on en dise, le net ne peut que nous aider dans ce sens. A ceux qui me répondront qu’internet va tuer “le commerce local”, je répondrais que c’est pourtant ce même web qui les aidera à rester concurrentiel et à se faire connaître. Le net n’est pas un concurrent, c’est un outil. De magnifiques projets locaux notamment, voient le jour grâce au digital. Les réseaux sociaux ou encore le crowdfunding sont autant de moyens de se développer.
Oh je suis loin d’être le parfait exemple d’éco-citoyen responsable , je n’ai jamais utilisé de couches jetables, je rechigne devant le tri sélectif, je roule avec une familiale qui consomme un peu quand-même mais je prends conscience doucement et j’agis lentement mais sûrement. Le magazine Simple Things m’aide notamment à y parvenir. Je vous conseille donc cette lecture mensuelle qui prône le SLOW LIVING ou comment ralentir au quotidien tout en continuant d’avancer.
karine_
11 août 2015 at 11 h 21 minDepuis longtemps maintenant, je fais mes courses au drive pour le basique, ça me permet de gagner du temps pour faire un tour chez mes petits commerçants. Désormais, les produits frais viennent du primeur, poissonnier et autre boucher. Et ça ne me coute pas plus cher que d’aller dans la grande distribution.
En effet, exit les sirènes du marketing dans les grandes surfaces, désormais, je n’achète que ce dont j’ai besoin, je n’essaie pas le dernier produit à la mode présenté en bout de gondole dont je n’ai pas besoin. Je ne cède plus aux fausses bonnes affaires par lot non plus. Et quel bonheur de discuter quelques minutes avec les commerçants 😉