Ateliers, ENTREPRENDRE, Parcours

Parcours : elle lance un nouveau concept d’ateliers atypiques

J’ai découvert ce concept et sa créatrice lors du DIY Festival à Paris, en septembre dernier. Justine est jeune, elle a voyagé, notamment de l’autre côté de l’Atlantique au pays des bagles et depuis son retour au pays des croissants et des baguettes de pain frais, Justine a lancé son concept “Class Pop” : des ateliers pas tout à fait comme les autres.

 

1. Quel concept se cache derrière ClassPop ?

ClassPop élabore des Ateliers Inédits en Terrains Atypiques à Paris, provoquant la rencontre parfaite d’un thème pointu et d’un cadre d’exception.

Nous incitons les Parisiens les plus curieux à profiter d’expériences uniques d’apprentissage, à vivre de véritables Aventures Culturelles Sans Lendemain aussi éphémères que marquantes ! Car oui, la liberté est de rigueur pour s’enrichir avec légèreté pour ClassPop, « le Tinder de la Culture ».

À chaque nouveau sujet étudié, un nouveau lieu inédit (caché, barré, perché ou inaccessible aux particuliers) pour parfaitement mettre en valeur le contenu de l’atelier.

  • Un cours d’architecture dans le vieux grenier d’un bâtiment Haussmannien
  • Un cours de fabrication de mozzarella maison au coeur d’une ferme urbaine de Paris
  • Un cours de Barre au Sol au sein de la Galerie des Glaces du Château de Versailles …

Ce dernier exemple relève du rêve ultime, mais comme on dit avec retenue Outre-Atlantique : « Shoot For The Stars ». Je m’y emploie ! Une parenthèse de quelques heures de découverte intellectuelle, manuelle ou sportive ; pour permettre aux âmes bouillonnantes de continuer à s’élargir l’esprit.

 

2. Quel est votre parcours, comment est venue l’idée ?

Mes sept années de planning stratégique en agence de publicité, dont cinq passées à New-York, ont immanquablement stimulé mon imaginaire entrepreneurial. Des projets plein la tête, j’ai progressivement affiné ma réflexion pour aboutir à ClassPop, à coup de gros brainstormings dans mon salon le dimanche soir, épaulée par d’autres Millennials en quête de sens.

Cette idée est devenue une véritable obsession … Ceux qui me connaissent n’en seront que peu étonnés 😉 Prenant alors mon courage à deux mains pour remettre élégamment ma lettre de démission (« Aurevoir, Aurevoir Président ! »), j’ai décidé de me consacrer à plein temps au lancement de ClassPop en Septembre 2018.

Curieuse de l’extrême, je me suis rendue à des workshops tous plus différents les uns que les autres. À la sortie de mon travail new-yorkais, je rebondis de sujets en ateliers multiples : « Découvrir l’histoire du jazz », « Comment améliorer son sommeil ? », « Qu’est-ce que la science peut expliquer des relations amoureuses ? »Note de la rédaction et à titre d’information : pas grand-chose … J’en ressors frustrée : aussi intéressantes qu’elles soient, ces initiations aux sujets divers et variés se déroulent toujours dans des salles de classe, sans âme et plutôt austères … Ces cours ont le goût scolaire et classique qui n’enchantent ni le cerveau ni le souvenir. Le contenu de l’expérience est si peu mis en valeur qu’il tombe douillettement dans l’oubli.

De cette expérience me vient alors une comparaison-clé : l’atelier, c’est comme le restaurant. Si seule la nourriture est bonne mais que l’ambiance n’est pas au rendez-vous, on retient mal ce que l’on découvre et l’on n’y revient pas :/

ClassPop répond à cet appétit exigeant de la connaissance bien relevée. C’est l’envie de prendre soin de nos cerveaux, comme on le fait déjà pour nos papilles. Et si l’on mange aussi avec les yeux, il est temps de les ouvrir bien grand ! ClassPop est donc née pour régaler les esprits gourmands.

 

3. Comment choisissez-vous l’activité ?

L’activité de ClassPop est similaire à celle d’une agence matrimoniale : nous formons des couples (1 contenu x 1 lieu) les plus harmonieux qui soient, dans le but de (pro)créer des expériences aussi mémorables que possibles. Il s’agit de jouer le rôle de l’entremetteur, en choisissant des lieux atypiques qui épousent les formes d’un contenu particulier, et qui mettent en lumière les spécificités de l’expertise enseignée. Je fonctionne donc assez logiquement au « coup de coeur » et commence toute réflexion à partir d’une équation à un.e inconnu.e. J’ai en tête, soit la compétence que je souhaite partager – et suis alors en quête du parfait lieu, soit un endroit de rêve – et cherche alors le contenu qui fera vivre celui-ci.

J’ai créé un réseau de professeurs intéressés à Paris et NY, et me suis constitué un carnet d’adresses atypiques au coeur de ces deux villes. Le reste réside dans la magie d’un bon MatchMaking !

 

4. Quel est le rôle de la créativité ?

La créativité est inhérente à l’activité même de ClassPop. La dernière expérience « Équilibre en Seine » (Samedi 28 Septembre) a permis à ceux à la recherche de leur point E, de se familiariser au Pilates Dansé, à la Nutrition Holistique, ainsi qu’aux outils de Développement Personnel sur la péniche le Concorde Atlantique. Des activités peu communes qui s’enchaînent à bord d’un lieu qui ne ressemble que vaguement à une salle de classe !

Le parti pris est de ne jamais organiser de cours lambda de pâtisserie, de couture … sans angle particulier. Il y a toujours un thème qui suscite la curiosité des Parisiens, une excuse qui permette à ClassPop de les embarquer hors des sentiers battus. Ainsi le cours de couture deviendra un cours de création de vêtements de poupée dans La Plus Petite Maison de Paris, agrémenté de mini-goûters et arrosé de mini cocktails 😉

Je travaille de concert avec les professeurs. Ils connaissent leur audience et le format de l’atelier qui les sied le mieux. J’y apporte la touche de magie, le lieu de rêve, l’organisation et la communication ClassPop. La créativité réside ainsi dans le contenu en tant que tel (merci les profs), mais aussi dans les associations et petites touches de couleur qui se greffent à celui-ci.

 

5. Quels conseils donneriez-vous à de jeunes entrepreneurs ?

  • De se lancer, d’apprendre en faisant des erreurs plutôt que d’écouter les conseils d’un incubateur.
  • D’être ouvert à ce que votre concept puisse évoluer dans le temps. Les bonnes idées sont parfois les moins rigides (à moins que cela ne soit l’entrepreneur.e qui soit rigide et non l’idée 😉
  • De savoir que les rencontres sont tout aussi importantes que les heures passées derrière son ordinateur, voire plus importantes.
  • De prendre du temps pour soi. C’est le meilleur moyen de faire avancer sa boîte, surtout quand celle-ci ne compte qu’un employé lors de ses débuts.
  • De suivre le mantra « Qui ne tente rien, n’a rien » or « To Have Balls », Pardon My French !

 

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.