Morgane a participé au challenge #monbusiness2019 avec plusieurs centaines d’autres entrepreneuses créatives motivées par ce début d’année 2019. C’est ainsi que j’ai découvert son concept qui m’est vite apparu comme différent de ce que j’avais pu voir jusqu’à présent. Vous pouvez la retrouver sur sa page et vous inscrire à sa newsletter Garde.n.sourire pour en savoir plus et lire bien entendu ce qui suit…

1. Quel est le concept derrière GardeNsourire ? et comment l’idée vous est-elle venue ?

Le concept derrière garde.n.sourire c’est : un tatouage pour le soin de l’esprit et du corps. J’accompagne les femmes et les jeunes femmes à donner du sens à leurs problématiques en les aidant à créer à un rituel simple, doux, beau et pragmatique. Je les encourage à se mettre en lien à avec leur puissance féminine grâce des séances de tatouages éphémères à base de plantes.

L’association du coaching et tatouage éphémère vient de deux expériences personnelles :

Le tatouage – Mes expériences du salon de tatouage moderne ne correspondaient pas à la charge, au sens et à la symbolique des événements que je voulais célébrer ou dépasser. J’aime mes tatouages et ce qu’ils représentent mais j’ai toujours regretté le temps de l’encrage et le faite que personne n’accueillait pas l’histoire qui les accompagnent.

-> J’offre une approche d’écoute active et holistique en associant des techniques énergétiques en créant mes motifs, des exercices d’art thérapie et l’utilisation des Fleurs de Bach pour gérer et libérer les émotions.

L’endométriose – changer mon mode de vie en quelque chose que je pourrai qualifier de : SLOW, MOVE, EAT & LOVE (well, évidemment) pour vivre pacifiquement avec mon corps c’est mon expérience imparfaite.

Un parcours d’autodidacte que j’ai traversé parfois en ressentant une immense solitude, due l’incompréhension ou la méconnaissance de cette maladie.

-> Alors ça été ça mon déclic, être présente quand une autre femme ressent le besoin d’être encouragée, d’être soutenue ou juste de pouvoir célébrer, rendre hommage à son parcours.

2. Quelles femmes font appel à vos services et dans quel contexte ?

Les femmes que je rencontre recherchent un rite de passage dans lequel construire un objectif accompagnés de ressources qui leurs permettent de transformer concrètement leur vie.

Elles me partage leurs parcours singulier : une maladie chronique, un projet de reconversion professionnel, un manque de clarté dans leur communication, un doute ou une hésitation face à un choix personnel ou professionnel, un deuil et un hommage à symboliser

Ces femmes sont toutes belles et fortes dans leur vulnérabilité et viennent prendre un temps pour elles-mêmes pour se reconnecter à leurs émotions et leur corps dans un espace intimiste.

3. Vous partagez sur Instagram votre vie avec l’endométriose, en quoi l’entrepreneuriat est devenue une “solution” ? Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui comme vous souffrent d’endométriose et dont la vie professionnelle en est affectée ?

L’endométriose, pour vivre avec, l’important s’est d’écouter son corps, son rythme. Vivre en s’imposant les exigences de performances, la pression, les règles normées, c’est une prison supplémentaire. Et c’est devenu intolérable. Il en aura fallut du temps pour dépasser mes peurs, accepter mon corps et comprendre que l’entreprenariat c’était la liberté. Grâce à une bonne connaissance de mon cycle, je sais équilibrer mon temps de travail et de repos.

Etre efficace, créative, gagner en énergie et surtout de découvrir de façon empirique ce qui me passionne, ce qui me plait de partager à travers mon travail de coeur. Définitivement, il existe une endométriose pour chaque femme. Cette maladie ne s’exprime pas uniquement au moment des règles ou des rapport sexuels douloureux.

Elle peut envahir notre vie sociale, professionnelle et sentimentale pendant des cycles. On passe parfois sous silence que la souffrance à ce don de nous ôter le goût de la vie et du plaisir, et cela prend du temps de s’y reconnecter.

Alors comme cela est propre à chacune je ne me sens pas à l’aise de donner des conseils mais je partage avec mon parcours, les libertés que je me suis données, mes croyances personnelles et mes astuces à travers des atelier-cercles de femmes avec Endo Blessing, et Anne Ka car cela peut résonner et ouvrir des pistes d’exploration pour un mieux-être.

-> @hello.endoblessing