Développement, ENTREPRENDRE

Comment ma nouvelle identité visuelle m’a aidée à prendre de l’assurance

Il y a un an de cela, je dévoilais ma nouvelle identité de marque, signée Justine Briatte. Nouveaux logos (logo principal et logo secondaire), palette de couleurs, éléments de marque pour tout ce dont j’avais besoin et pour tous mes lieux de présence en ligne. Alors que j’étais en pleine relecture du livre Small business – Créer sa marque et son identité (ed. Eyrolles), je m’attelais enfin à mon propre branding. Après six ans à m’afficher sous le nom, trouvé vite fait, de Ma petite valisette, il ne me correspondait plus. J’y étais à l’étroit, je ne me sentais pas à l’aise d’en parler, un peu comme une ado qui passe le cap de l’âge adulte et qui a envie qu’on la prenne enfin au sérieux, il fallait changer la garde-robe… Et si se détacher de cette toute première identité, construite au fil des ans, sans réflexion ni stratégie était bien une volonté, il n’est pas facile de prendre  ses distances entre ce nom et soi. Les personnes qui vous suivent sont les premières à vous avoir assimilée à ce nom et le changement demande du temps. Comme beaucoup de freelances et d’indépendantes dont l’activité repose exclusivement sur leur personne et leur expertise qui leur est propre, j’ai fait le choix d’opérer désormais sous mon propre nom (nous parlons de ce choix dans notre livre et de ses avantages); j’avais aussi la chance d’être connue sous mon nom d’auteure Eyrolles, ce qui rendait la transition de mon ancien site à mon nouveau site plus naturelle.

Faire de sa personne une marque, en travaillant son identité visuelle comme celle d’un produit est un exercice intéressant. Il requiert un vrai temps de réflexion qui a mis ma patience à l’épreuve. Répondre aux questions de Justine (qui vous soumet un questionnaire en amont pour mieux vous connaître) fut la première étape après celle qui m’avait poussée à la contacter : je voulais me doter d’une vraie identité. Je savais ce que je ne voulais plus (associer mon travail à un passe-temps) et je savais ce que je souhaitais pour la suite (prendre de la hauteur et m’accorder à ne travailler qu’avec les personnes prêtes à invertir en elles-mêmes). Je faisais le choix de multiplier par 5 mes tarifs et pour cela, la différence entre l’ancien et le nouveau devait se voir et le valoir ! J’avais enfin atteint la prise de conscience qui m’est depuis évidente : il est impossible de travailler seule sur sa propre identité, d’autant plus si ce n’est pas votre métier. J’avais beau m’y connaître en branding, travailler pour soi, sur soi est une toute autre affaire. J’étais aussi enfin prêtre à consacrer un budget à part entière à cette partie de mon travail. Je me rendais bien compte que je ne pouvais plus continuer sans, c’était un peu comme si je faisais cours à mes étudiants en pyjama, je ne serais juste pas crédible. J’aurais beau leur faire le meilleur des cours au monde, je crois que la tenue serait un frein à leur apprentissage. Et comme pour bien des choses, le fond ne peut être apprécié que si la forme le permet. Combien de créatrices font un travail remarquable et qui pourtant ne le mettent pas en valeur à cause de photographies qui ne sont pas à la hauteur ? J’avais désormais besoin de donner une meilleure photo de moi, une image qu’on apprécie pour sa qualité et qui reflète le sérieux de mon travail. Vous me direz peut-être que tout cela est un peu dommage, que l’habit ne fait pourtant pas le moine, je serais d’accord avec vous mais voilà : sur le net et en branding, notamment en personal branding, il en va tout autrement…

Quand j’ai reçu les propositions de Justine, mon choix s’est vite arrêté sur le logo du visuel en tête de cette page. J’ai un prénom un peu particulier, un nom composé par très commun en France, mon nom de famille lui est désormais anglais, un S deux C, les arcs de cercle comme deux C formant un S m’ont tout de suite parlé. Je me rappelle si peu des autres propositions qu’en écrivant ce post, j’ai eu la curiosité de replonger dans les planches envoyées par Justine. Plus d’un an après, je ne regrette absolument pas ce choix. Je me suis appropriée cette nouvelle identité comme on s’habituerait à une nouvelle paire de chaussures, de celles à talon qui vous font prendre de la hauteur (sans vous faire mal aux jambes !). Ce nouveau branding m’a donné une ligne directrice pour mon site comme pour mon blog. J’apporte plus d’attention à l’harmonie des couleurs dans les visuels que j’utilise et que je publie. Chaque nouvel élément doit s’intégrer dans cet univers. Pour se professionnaliser, il est important d’afficher une cohérence graphique. En travaillant sur ces points après la mise en place des différents éléments de marque validés avec Justine Briatte, j’ai construit tout au long de 2017 une vitrine qui me correspond et dont je suis fière. Je n’ai aucune gêne à sortir ma carte de visite, je suis 100% à l’aise avec l’image que je véhicule et je réalise aujourd’hui combien ce travail m’a permis de prendre confiance en moi. C’est en revenant sur cette démarche que je réalise tout ce que cette nouvelle identité de marque m’a apporté. Je ne me contente plus de donner des conseils, j’ai expérimenté par moi-même et je ne peux que vous recommander d’en faire autant si vous vous trouvez dans une situation où : vous vous sentez à l’étroit dans votre business créatif, vous avez besoin de confiance en vous, vous sentez qu’il est temps d’évoluer, ou encore que votre business n’est plus celui que vous avez lancé.

Pour trouver un partenaire de qualité dans l’élaboration de votre nouveau branding,  je vous recommande le CARNET D’ADRESSES des Entrepreneuses Créatives.

1 Commentaire

  1. Studio Justine Briatte

    2 avril 2018 at 16 h 53 min

    Un énorme merci Sophie-Charlotte, très touchée par ce bel article et tellement contente que ton identité te plait toujours autant un an plus tard. Une très belle collaboration !

    à très vite
    Justine

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