Comment ne pas avoir peur en début d’expérience entrepreneuriale
L’entrepreneur(e) boit du café (ou du thé pour ma part) tout au long de la journée. Il est innovant, visionnaire, voire super-héros et il adore le risque. Il prend la parole en public, transformant à lui-seul des industries entières. Loup solidaire, il se réveille à 5h du mat pour faire de la méditation (enfin j’aimerais)… Tels sont les mythes de l’entrepreneuriat. En réalité, tout le monde est capable d’entreprendre, chacun de sa manière, une fois équipé avec les bonnes compétences et des outils adaptés. La consultante marketing qui se lève à 7h pour aller à son espace co-working est aussi entrepreneuriale que l’éducateur canin qui n’anime pas son premier cours avant 16h.
Malgré les activités hautement variées et les personnalités uniques des créateurs, on pourrait dire que les indépendants ont néanmoins certaines choses en commun lorsqu’ils se lancent. Ayant eu le plaisir de de faire de belles rencontres avec des porteurs de divers projets au fil des 5 dernières années, j’ai pu observer que même les personnages aussi divers que la créatrice de bijoux, le graphiste, et la formatrice en pédagogie positive apprécient et valorisent la flexibilité, l’indépendance, et la créativité dans leurs vies actives.
Si nous partageons les mêmes avantages, nous partageons aussi les mêmes peurs, dont la déprime de la prospection sans retour, l’isolement du travail solitaire, et la confusion de la paperasse. Pour ma part, au début j’avais surtout l’horreur d’ouvrir ma boîte aux lettres : entre les enveloppes mystérieuses envoyées de la part d’acronymes incompréhensibles et les factures, la joie de recevoir du courrier m’est vite passée…
J’ai cependant la chance d’être passée par deux écoles de commerce qui m’ont appris les tenants et les aboutissants de cette phase de démarrage. Mais à l’école de l’entreprenariat, tout le monde n’a pas forcément de diplôme en la matière et la réalité s’apprend sur le terrain et quelque fois un peu tard. C’est au départ que nous avons le moins d’expérience dans l’entrepreneuriat et parallèlement c’est le moment pendant lequel la démarche est le plus caractérisée par des tâches administratives déconcertantes. Et encore que la gestion administrative n’est qu’un détail dans la vie d’un chef d’entreprise. Après il faut mettre en pratique son prévisionnel et se lancer opérationnellement…. Mais si on faisait tout ça à l’inverse ?
Comment réduire votre administration entrepreneuriale au maximum
Il y a effectivement un moyen de minimiser l’administration ET de se lancer dans son projet en même temps. C’est une solution d’accompagnement en phase de test qui s’appelle la couveuse d’entreprises. En effet, une couveuse vous permet un démarrage opérationnel dès le premier jour, sans l’immatriculation. Vous serez hébergé juridiquement tout en apprenant le métier du chef d’entreprise à travers des formations collectives et des rendez-vous individuels avec votre coach. Ce dispositif est idéal pour ceux qui désirent tester leur projet d’entreprise avant de s’immatriculer.
Grâce à un Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise (CAPE), vous utilisez le numéro SIRET de la couveuse pour communiquer sur votre offre, pour rencontrer vos premiers clients, pour facturer et pour récupérer vos revenus : par conséquent, moins de paperasse ! A la fin du test d’activité, vous décidez de créer votre boîte (ou pas) en toute sérénité. La couveuse donc sécurise la démarche entrepreneuriale : les entrepreneurs à l’essai s’adhèrent au Régime Générale des Salariés par exemple, et disposent d’une protection en cas d’accident au travail ou maladie professionnelle.
En plus, les entrepreneurs à l’essai profitent des outils digitaux du réseau des couveuses, notamment la plateforme Numix qui automatise des tâches comptables. La règle de base de Numix Facturation est que l’utilisateur ne saisit jamais deux fois les mêmes informations. Il construit sa base de données Clients et son catalogue complet de produits / services que Numix reprend automatiquement lors de la création des devis, factures etc … De cette manière, Numix permet aux chefs d’entreprises de se concentrer sur leur cœur de métier. Le mélange de la couveuse et la plateforme numérique font que l’entrepreneur puisse éviter le maximum d’administration possible, tout en exerçant son activité en grandeur réelle.
Vous êtes déjà immatriculé ?
L’Union des Couveuses d’entreprises a récemment lancé la plateforme Numix aux entrepreneurs indépendants. Toujours priorisant l’intuitivité, l’interface didactique conçue au départ pour les couvés a été optimisée pour les micro-entrepreneurs ou bien les TPE (même M. le visionnaire super-héros que je vous avais présenté au début !).
Il y a 65 couveuses d’entreprises en France, fédérées par l’Union des couveuses d’entreprises. Allez sur le site jetestemonentreprise.com pour retrouver celle la plus près de chez vous. Vous allez pouvoir participer à une réunion d’information pour récolter toutes les informations supplémentaires dont vous avez besoin.
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