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Les messages que la nature nous envoie


Au risque de passer totalement pour une folle, j’ai décidé de consigner ici ce qui s’est passé dans ma vie depuis quelques mois. J’ai peur d’oublier tous ces signes qui me sont apparus et auxquels moi seule peut donner un sens. Côté famille, j’ai eu beaucoup de chance et puis un grand malheur dont j’ai soufflé en 2018 les tristes vingt bougies. Je ne pensais pas que l’anniversaire du départ de mon père me remuerait tant. Peut-être était-ce aussi parce qu’il correspondait avec les soixante ans qu’il aurait fêtés cette même année, peut-être aussi parce qu’en 2018 je rentrais moi-même dans l’année où mon père tombait malade. Je suis désormais dans ma trente-huitième année, et depuis cet été, j’ai compris que le monde autour de moi était différent des impressions premières que je ressentais sans attention.

J’ai d’abord eu cette sensation étrange et effrayante de le sentir près de moi, comme un courant d’air qui vous traverse sans prévenir, je montai en voiture et je tournai la tête vers le siège passager en sentant sa présence. Je l’ai vu en rêve revenir de sa maladie comme si tout était fini, je l’ai vu me dire que tout allait bien, je l’ai vu me dire qu’il ne fallait plus être triste. Et puis je me suis dit que j’étais folle, que tous ces messages n’existaient pas. S’en est suivie une série de coïncidences bien trop grosses pour être ignorées. J’ai enchaîné les pannes électriques et mécaniques à la maison comme si rien ne fonctionnait. J’ai retroussé mes manches, chaussé mes bottes dans le jardin, j’ai pleuré aussi. Un jour où je me rendais sur Paris en train, j’ai acheté un magazine que je ne connaissais pas et qui parlait justement des synchronicités, j’étais comme guidée dans ces recherches de sens incongrues. Il y a aussi eu cette amie, aux dons de medium, qui m’a apporté des informations que je ne lui avais jamais données et qui n’avait jamais rencontré mon père. Elle me disait qu’il était fier de moi. A débuté une période difficile, comme si l’univers entier me disait qu’il était temps de laisser le passé derrière moi. J’ai perdu pied, j’ai ressenti cette peine immense qui m’a fait plonger quelques temps après sa mort, mais cette fois j’en avais conscience et je savais ce qui m’attendait. J’ai pu être plus à l’écoute des signaux et sans devenir paranoïaque, j’ai commence à ouvrir les yeux. 


Je crois que les signes étaient là depuis un moment mais c’est quand tout a foutu le camp qu’ils me sont apparus comme évidents. C’est en voiture que les sensations me parviennent, peut-être parce que mon cerveau se focalise sur la conduite sans essayer toute sorte d’analyses débiles, peut-être aussi parce que c’est dans ces moments que j’observe au mieux ce qui m’entoure. Et dans cet environnement, il y a une chose qui m’attire plus que tout : ce sont les oiseaux. Depuis peu, je croise souvent la route de deux oiseaux : un héron et un faisan. Ils sont plusieurs bien entendu mais ils sont là à plusieurs endroits. Quand je l’ai montré à ma fille, elle m’a dit que c’était normal car il était toujours au même endroit et c’est alors que je lui ai fait remarquer que non justement, car c’était comme s’il me suivait. Sur la route de l’école le matin, sur la route du travail, en allant chercher ma fille à l’école, en Angleterre en sortant de chez moi, en allant à la messe de Noël. J’ai fini par y prêter vraiment attention en me posant la question : que signifie pour toi cet animal ? En réponse me sont venus deux mots : les fables de La Fontaine et Carnac, endroit où j’ai vu un héron en vrai pour la première fois. Quelle connexion entre ces deux choses ? Ma grand-mère. Elle est partie il y a près de trois ans et si ça mort laissa en moi une peine immense, je savais bien qu’à son âge on ne se sortirait pas des méandres d’Alzheimer. Pourquoi alors ce héron croisait-il si souvent ma route depuis deux mois ?


Quant aux faisans, je n’ai pas fait le lien tout de suite. Je les croise sur le même chemin, et depuis peu bien plus près de chez moi. Comme le héron, ils portent ces plumes si distinctives que vous en arrêteriez votre voiture pour leur demander de vous en mettre une de côté. Ils ont cette allure majestueuse des rois de la nature que seules les créatures sauvages détiennent. Tout récemment, j’ai croisé leur envol alors que j’étais au téléphone avec cette même amie, medium. Je me suis dit que s’en était trop et qu’il était temps de chercher plus loin. Le net est magique pour cela, vous trouverez toutes les réponses dont vous avez besoin, même les plus délirantes. Mais elles ont été pour moi une source d’apaisement énorme. Cette attirance pour les oiseaux, je ne la comprenais pas forcément. J’aime repérer les rapaces sur le bord de la route, perchée sur un poteau de clôture, fier et immobile, ils ont cette prestance que je leur envie tant. En cherchant sur le net, je suis vite tombée sur cet article qui expliquait le rôle que l’on pouvait attribuer aux oiseaux et ce dans plusieurs civilisations et religions. “En fait les oiseaux sont ceux qui sont les plus proches de Dieu, du ciel et donc de la source. Certains disent que les oiseaux représentent notre état supérieur.” (…) “L’oiseau symbolise notre âme en étant l’intermédiaire entre le ciel et la terre. L’oiseau symbolise l’amitié que nous portent les Dieux.” (source : Abundancia). Cette position de messager correspond tout à fait à celle que j’ai ressentie. Encore me fallait-il encore comprendre ces messages. Que représentent le Héron et le Faisan dans le monde des oiseaux ? Pourquoi croisent-ils si souvent mon chemin et appraissent-ils quand je pense désormais à eux ?


J’ai commencé mes recherches par le héron. J’ai relu la fable de la Fontaine dont la morale nous rappelle qu’il est préférable de nous concentrer sur ce que nous avons plutôt que d’espérer toujours mieux. Je restais pour ma part focaliser sur l’héritage de mon père auquel j’ai du renoncer. Je vivais dans l’attente d’un passé restitué alors que j’avais autour de moi ma propre famille qui n’avais pas besoin de tout cela. Puis j’ai tapé sur Google “la symbolique du héron” et je suis tombée sur ces mots qui m’ont bluffé : Purification et Connaissance de soi. Si vous me suivez depuis le début de l’année, vous avez du lire que j’ai placé cette année 2019 sous le signe de la “connaissance de soi” justement ! Je trouve encore une fois la coïncidence bien trop flagrante. J’ai le sentiment que ces conseils me viennent donc de ma grand-mère qui veille sur moi et m’indique à sa façon qu’il est temps de retrouver mon équilibre intérieur. “


“La plupart des oiseaux d’eau sont associés à la purification, car l’eau est l’élément purificateur par excellence. Héron, tout particulièrement du fait de sa grandeur et de sa capacité à rester debout sur une patte des heures durant, évoque la connaissance de soi. Il est comme en méditation et il a souvent le pied dans l’eau, ainsi participe-t-il en même temps des trois états de la matière : la terre, l’eau et l’air. La capacité de se connaître soi-même provient toujours de ces moments que nous consacrons à nous regarder nous-mêmes et à examiner nos pensées, nos émotions, de même que ce qu’elles génèrent et provoquent dans notre environnement. Nous négligeons souvent, dans notre compréhension de la vie, ce principe fondamental : nous créons nous-mêmes notre vie et les événements qui la constituent.” (source Les animaux et leurs messages)


Vous vous direz sûrement après cette lecture interminable que je me suffis de peu, qu’on trouve de tout sur le net et que je suis bien naïve de me contenter de ces premiers résultats. L’important est que ces signes fassent sens pour moi aujourd’hui et me permettent, non seulement d’avancer dans la bonne direction, mais de retrouver la paix intérieure.

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