Je traîne un peu la patte depuis quelques jours… flème, peur, évitement, je ne saurais vous dire, j’aime pourtant écrire… 2019 n’a pas été méchante envers moi, au contraire l’année s’est plutôt déroulée facilement. Je n’ai pas super hâte qu’elle se termine ou que 2020 arrive, non je crois que cette année toute cela m’est un peu insignifiant. En réalité je n’ai pas vu l’année passer et pourtant…

Douleurs physiques et connaissance de soi

Dieu sait combien mon dos m’a fait souffrir depuis le mois de mai dernier. Le déclencheur : un déménagement d’un être cher que je n’aurais plus la chance de revoir de si tôt. Même si nous restons en contact, la distance entre nous est une épreuve et mon dos endolori son expression. Il m’aura fallu six mois pour retrouver une liberté de mouvement que je trouve encore fragile. Six mois pour accepter la douleur et son message, six mois pour comprendre qu’il est impératif que je continue de rester active physiquement. Mais voyons le positif dans cette épreuve, finalement aussi mentale, j’ai été contrainte de m’écouter, de prendre soin de moi et de ralentir le pas (au sens propre comme au sens figuré).

A croire que cette épreuve était écrite. Elle est l’événement premier de mon année 2019. Celle qui m’a aidée finalement. Elle s’inscrit aussi pleinement dans l’intention que j’avais choisie pour cette année : apprendre à mieux me connaître, dont vous pouvez retrouver ma série de 12 posts ici sur mon blog. Je remercie au passage mes lectrices pour leur fidélité et les commentaires qu’elles me laissent quand un post les a particulièrement touchée. Comme celui-ci : “Un soignant m’a dit un jour “un unijambiste trouvera toujours un cul-de-jatte pour lui prouver qu’il y a toujours pire que sa propre situation; et pourtant chaque douleur a le droit d’être énoncée, chaque douleur se doit d’être entendue.”

Une autre épreuve personnelle a marqué cette année 2019 : la perte brutale de mon labrador qui partageait nos vie depuis 8 ans. Je vous parle de cette souffrance éprouvée dans un post sur le “deuil animalier“. J’ai repris conscience de mon attachement à la nature et au monde animal, je n’ai pas attendu longtemps pour adopter un nouveau chiot à la maison. J’ai voulu profiter des vacances scolaire pour l’accueillir correctement et vous comprendrez au vu de mon feed Instagram @sophiecharlottechapman que le hashtag #pimmslelabrador va s’enrichir de photos de Pimm’s désormais âgée de 7 mois et qui me rend la vie bien confortable, notamment les jours d’absence de mon mari.

Côté entrepreneuses

En mars dernier, j’ai eu la chance d’animer une conférence sur le thème de la créativité lors de la journée des droits de la femme organisé à Deauville par Normandes en tête. Ce fût l’occasion pour moi de rencontrer un autre public que celui dont j’ai l’habitude au salon Créations et Savoir-Faire. Un nouveau lieu, un nouveau format, un nouvel événement (qui plus est : normand !).

En parlant de nouvel événement, j’ai aussi saisi l’opportunité d’intervenir sur lors d’un tout nouvel événement dans le domaine du DIY : le DIY Festival en septembre dernier, j’ai animé un workshop sur comment lancer ses propres ateliers créatifs. Je participerai d’ailleurs à leur prochaine édition le 31 janvier prochain en animant un autre atelier sur comment lancer sa marque créative.

Et puis j’ai fini l’année par une séance de dédicaces sur le salon Créations et Savoir-Faire, rendez-vous incontournables des adeptes du DIY. J’y ai rejoint  Sandrine Franchet sur le stand  de notre éditeur Eyrolles à l’occasion de la sortie de notre nouveau guide des entrepreneuses créatives. Le livre est sorti en librairie le jeudi 5 décembre et à cette occasion, nous avons eu la chance d’enregistrer un nouveau podcast sur ce que signifie être une entrepreneuse créative en 2019.

Et cette année encore, j’ai publié sur ce blog le parcours d’entrepreneuses créatives qui m’ont inspirée et en les recomptant je m’aperçois que cette année j’ai publié 19 parcours d’entrepreneuses que vous pouvez découvrir ou re-découvrir pour vous inspirer vous aussi à entreprendre toujours plus. Et si vous êtes plutôt photos, j’ai aussi eu la chance de publier sur le site de portraits d’entrepreneuses le travail de plusieurs nouvelles photographes qui ont rejoint notre projet.

De belles choses donc, dont je suis assez fière. Mais 2019 est certainement l’année pendant laquelle j’ai accompagné le moins d’entrepreneuses depuis plusieurs années. La raison ? De plus en plus de freelances proposent leurs services pour accompagner les entrepreneuses, leur marketing est bien plus rôdé que le mien désormais. Je ne passe plus assez de temps à promouvoir mes prestations. Je n’ai pas encore trouvé le temps d’envoyer une newsletter (alors qu’en 2018, je réussissais à en envoyer une par mois) pour parler des nouveaux coachings : coaching 2020 pour entrepreneuse et le coaching bilan 2019 et des sessions gratuites de 30 minutes que je propose aux entrepreneuses.

Côté Pitimana

2019 fût une année sous-marin : j’ai travaillé depuis l’été dernier avec un super websmaster qui m’a aidée a préparé la nouvelle version de la plateforme. La solution e-commerce actuelle de Pitimana date de 2013 et de nombreuses améliorations devaient y être indispensablement apportées. Après pas mal d’hésitations et quelques épisodes de découragement, je me suis lancée et la dernière étape aura lieu en janvier quand les créatrices prendront en main leur nouvelle boutique. C’est un peu comme un gros déménagement en plusieurs étapes avec près de trois cent colocataires mais j’ai de la chance : les créatrices qui vendent leurs créations fait-main sur Pitimana sont patientes et volontaires.

J’espère que ce grand changement qui permettra enfin le paiement en carte bleue sur le site et à Pitimana d’être adapté aux écrans des téléphones portables, se déroulera sans trop d’encombres mais les moments de transition sont toujours un peu stressants pour tout le monde. Plusieurs créatrices ont préféré quitté l’aventure Pitimana – et ce pour différentes raisons – et c’est toujours avec regret que je vois des entrepreneuses faire ce choix. Pitimana est rentable, le site s’autofinance et ne me coûte rien si ce n’est de mon temps. En réalité, beaucoup de mon temps pour les recettes enregistrées en contre-partie. Mais tant que je serais motivée et que les créatrices me soutiendront, Pitimana aura de quoi porter les couleurs du fait-main français bien haut !

Voici donc mon bilan 2019 terminé ! Il m’aura fallu m’y reprendre en plusieurs fois et sur trois jours pour le boucler mais cet exercice, que je termine à quelques heures des douze coups de minuit, est un autre (et le dernier) accomplissement pour cette année 2019.  Je vous donne rendez-vous très vite pour une belle année 2020, sur ce blog mais aussi sur Instagram pour le challenge #monbusiness2020 pour toutes celles qui souhaitent commencer l’année en faisant le point sur leur business créatif !